Quels indicateurs pour le bien être durable à Genève et par quel processus ?
Mesurer le bien-être durable dans une transition énergétique reste une question centrale pour le Canton de Genève et d’autres territoires. Suite à une consultation « Genève 2050 », dix indicateurs sont dédiés au suivi des objectifs du programme de législature du Conseil d’État. Par ailleurs, un système cantonal d’indicateurs de développement durable permettant de dresser un état des lieux de la situation est en cours de finalisation.
De plus en plus de démarches cherchent à développer des indicateurs intégrant des seuils relatifs aux frontières planétaires et aux fondements sociaux, comment s’inspirer d’initiatives d’ailleurs ?
À Grenoble, la démarche de construction d’indicateurs de bien-être soutenable territorialisés (IBEST), basée sur la co-construction avec de multiples acteurs, sert désormais dans l’observation et l’évaluation des politiques publiques locales.
A Bruxelles, la démarche du « donut economics » se déplie au travers de l’articulation de quatre lunettes : « local-social », « local-écologique », « global-écologique » et « global-social ». Nous invitons des personnes de différentes régions francophones à discuter de leurs expériences dans le développement d’indicateurs qui rassemblent des dimensions sociales et environnementales, tels que la consommation énergétique et les émissions associées, mais aussi le bien-être individuel et collectif.
Des inspirations d’ailleurs viendront alimenter nos idées pour quels indicateurs pour Genève, et par quel processus.
Organisé par l’Université de Genève.
Interventions par :
Fiona OTTAVIANI, Grenoble Ecole de Management, IBEST Grenoble ;
Géraldine THIRY, Chercheuse belge qui a travaillé sur une approche via le donut à Bruxelles ;
Giancarlo COPETTI, Canton de Genève, Service développement durable – indicateurs, monitoring.
Animatrice : Marlyne SAHAKIAN (Clémentine ROSSIER en backup), Université de Genève.